Photovoltaïque – Vrai ou Faux

1. Les tarifs de rachat d’EDF changent tous les ans…

FAUX Les tarifs de rachat du kWh sont fixés à la signature du contrat entre le producteur (vous) et l’acheteur (EDF ou autre). Ils restent valables pendant 20 ans, soit l’intégralité de la durée de l’accord. Les prix sont toutefois indexés sur le coût du travail et l’indice des coûts de production ; il peut donc y avoir de légères variations positives ou négatives pendant la durée du contrat. C’est pour cela qu’au vu des aides actuelles et du prix de rachat à 0,2794 €/kWh pour une installation de 3 kWc, il est avantageux de réaliser les démarches cette année.

2. La durée de vie des panneaux est trop courte pour que l’installation soit rentable…

FAUX Les panneaux en eux-mêmes ont une durée de vie comprise entre 20 et 35 ans suivant les modèles. Le minimum de 20 années de fonctionnement correspond à la durée du contrat proposé par EDF. Donc, à moins d’un dysfonctionnement, les panneaux ne posent statistiquement pas de problèmes pour que l’opération soit rentable. La question du recyclage des panneaux se pose tout naturellement après. Il faut savoir que de grands progrès ont été faits à ce niveau, car désormais l’empreinte écologique d’un panneau standard est compensée en 3 ou 4 ans. Ainsi, une grande partie du panneau est revalorisable.

3. Tous les panneaux se valent …

FAUX Il existe différents types de panneaux : des monocristallins aux polycristallins, en passant par les panneaux à silice amorphe, la gamme s’est largement étendue. Tous ne possèdent pas les mêmes caractéristiques, notamment au niveau du rendement. Les panneaux monocristallins ont un rendement de l’ordre de 19 %, tandis que les polycristallins tournent autour de 16 %. La silice amorphe possède le plus bas taux d’efficacité avec un rendement compris entre 5 et 10 %. De même, ils ne sont pas tous égaux face au recyclage, et pour le coup n’ont pas le même impact sur l’environnement.

4. Les panneaux solaires photovoltaïques ne sont rentables que dans le Sud…

FAUX  Le point-clé lorsque l’on parle de photovoltaïque, et une des principales différences vis-à-vis du solaire thermique, est qu’il nécessite non pas de la chaleur mais de la lumière pour fonctionner. La température n’a donc aucune influence sur la production. Cela dit, l’ensoleillement n’est pas le même partout. La valeur varie entre 1 500 heures/an à Charleville-Mézières, et 2 946 heures/an à Aix-en-Provence. Cela donne une vente de la production photovoltaïque comprise entre 1 000 et 4000 €. En déduisant les aides du prix de l’installation, on obtient bien un retour sur investissement compris entre 6 et 10 ans. Le Nord et l’Est sont donc des régions rentables pour le photovoltaïque !

5. Les panneaux solaires photovoltaïques résistent à la grêle…

VRAI Oui autant qu’un pare-brise de voiture ou un velux, et c’est plus résistant qu’une tuile. Rien n’empêche d’intégrer les modules photovoltaïques dans l’assurance bris de glace de l’habitation. Ceci doit se faire sans plus value sur la prime d’assurance.

6. Le poids d’une installation photovoltaïque en toiture est élevé…


FAUX  Le poids d’un module ou d’une tuile dépend bien sûr de sa surface. Leur densité surfacique varie généralement entre 12 et 17 kg / m², ne présentant aucun risque pour la structure d’un toit en bon état.